Chez Apple il est possible de diffuser une application de manière restreinte à des beta testeurs sur une sorte de store privé dédié au test qui s’appelle « testflight ». Pour cela il faut un accès et un abonnement développeur chez Apple. Même en version béta, l’application doit être validée par les équipes de validation Apple, ce qui prend plus ou moins de temps et d’énergie selon la disponibilité de leurs équipes, du respect ou non des critères imposés par Apple.

Chez Google, le même principe existe et il est possible de déclarer l’adresse Gmail des comptes Google des testeurs de l’application qui verront eux-seuls dans leur store l’application en version béta (avec une mention stipulant que l’application est en cours de développement et non finalisée).

Contrairement à Apple, il est possible de se passer de cette pré-publication et de fournir aux testeurs (via un lien par email ou SMS) un fichier APK qui permet d’installer l’application sur son smartphone android, après avoir autorisé l’installation d’application hors-store au préalable dans les paramètres du téléphone.

L’inconvénient est qu’aller « trifouiller » dans les options du téléphone requiert un premier niveau de maturité numérique que n’ont pas forcément tous les utilisateurs de smartphones. Un petit guide ou tutoriel peut faire l’affaire dans ces cas-là.

Une alternative est d’utiliser un émulateur Android pour installer et exécuter l’APK.

Il est donc moins contraignant de tester sur Android que sur Ios.

Comme nous travaillons sur des technologies multiplateformes chez Solstys, nous avons tendance à faire tester d’abord les utilisateurs sur Android afin de corriger un maximum de bugs et de publier une version quasi finale sur Android. Une fois ceci réalisé, nous travaillons sur la compilation de la version Iphone et son test respectif.